750 grammes
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Mag'cuisine
1 mars 2012

Vive la gastronomie normande !

Loin de ma région natale, les bons produits du terroir sont difficiles à trouver. Heureusement, il y a le site Made in Calvados qui permet à tous les amoureux de gastronomie normande de se ravitailler auprès d'agriculteurs et de producteurs de la région, sans se taper 8 heures de voyage aller-retour, plus les embouteillages (eh oui, à mon grand regret, les parisiens aiment la Normandie !) !

produits Made in Calvados (3)

J'y ai retrouvé des entreprises que j'apprécie déjà depuis quelques, voire plusieurs années, comme les maisons Asselot, fabricant d'andouilles de Vire, et Ruault, de tripes à la mode de Caen, la ferme du Pont Esnault de Montchamp, les délicieux caramels d'Isigny, la Demeure du lin d'Anguerny (un endroit merveilleux pour qui aime la déco et les matières authentiques), le chocolatier caennais Drakkar... Pour le moment, le site réunit 50 producteurs, tous du Calvados, dont la qualité n'est plus à démontrer. L'avantage pour les clients, c'est de ne passer qu'une seule commande et d'économiser ainsi des frais de port.

made in calvados

Je vous encourage donc à faire un tour sur ce site. Au fil des semaines, vous y trouverez des recettes que j'aurai élaborées avec ces merveilleux produits made in Calvados.

Et pour l'heure, voici un petit apéro normand comme je les aime, vite préparé, aussi vite avalé ! Des toasts au pain d'épice, confit de cidre, andouille de Vire et camembert de Normandie, qu'on peut prendre le temps de passer sous le grill et que l'on déguste avec un bon pommeau ou un kir normand (un trait de crème de mûre et du cidre bouché, de Normandie bien sûr !).

toasts normands (1)

Retrouvez d'autres recettes ici et sur mon livre Il n'y a pas que l'escalope à la crème en Normandie !, sorti le 9 février dernier chez Tana éditions !

2012 02 08 mon livre à la librairie Cambon Sucy en Brie

Bonne fin de semaine !

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12 mars 2011

Des abats qui n'en sont pas !

Malheureusement méconnue, la joue de porc est pourtant un morceau onctueux et bon marché dont le soyeux n’a pas de pareil.

Bien que ce soit un muscle, elle est considérée comme un abat car fait partie de la tête. C'est la raison pour laquelle elle se vend chez le tripier. Néanmoins, on la trouve aussi bien chez le charcutier que le boucher bien achalandé.

C’est une viande maigre qui ne nécessite pas de préparation particulière mais une cuisson longue : la joue aime mijoter tout doucement en cocotte (1h30 environ). On l’arrose de cidre, de vin, de bière ou d’un simple bouillon. On l’accompagne de carottes, de champignons, de pommes de terre, de fèves, de tomates, d’artichauts, de fenouil. Ou encore de fruits : pommes, poires, figues ou pêches. Comptez 3 jours par personne, éventuellement 4 pour la gourmandise !

La recette que je vous propose fleur bon les parfums de Normandie et pour cause : cidre, pommes et pomme de terre s'y joignent avec délice.

joues_de_porc_au_cidre_et_aux_deux_pommes__9_

Joues de porc au cidre et aux deux pommes

pour 4 personnes :

- 12 à 16 joues de porc

- 2 belles pommes rustiques (reine des reinettes)

- 8 petites pommes de terre type rattes

- 1 oignon

- 1 bouteille de cidre bouché de Normandie

- 25g de beurre

- 1 cs d'huile neutre (pépins de raisin)

- 1 cs de fond de veau déshydraté (facultatif)

- qqs brins de persil

- sel, poivre

Peler les pommes. Les couper en quartiers.

Laver les pommes de terre.

Eplucher et ciseler l'oignon.

Dans une cocotte en fonte, faire chauffer le beurre et l'huile.

Y faire revenir l'oignon, les pommes et les joues de porc de tous côtés.

Saler, poivrer.

Ajouter éventuellement le fond de veau (donne de l'onctuosité à la sauce), les pommes de terre et le persil.

Verser suffisamment de cidre pour qu'il recouvre le tout.

Porter à ébulltion puis baisser le feu et couvrir.

Laisser mijoter à feu doux 1h30.

Servir sans attendre.

joues_de_porc_au_cidre_et_aux_deux_pommes__12_

22 novembre 2010

Vire et la Basse-Normandie à l'honneur

Comme je vous l'annonçais jeudi dernier, ce week-end, je participais au Salon du Blog Culinaire de Soissons, organisé pour la 3ème année consécutive, dans les cuisines du lycée hôtelier de Soissons par Chef Damien de 750g, avec la participation de Benoît Molin, un homme très abordable malgré sa notoriété (ça c'est chouette !), et plusieurs partenaires qui nous ont offerts des ateliers très intéressants et des dégustations très gourmandes.

J'ai ainsi particulièrement apprécié la séance dégustation de vins d'Alsace animée par Odile Pontillo, sommelière et formatrice aux métiers du vin entre autres, qui ne s'embarrasse pas de mots pompeux pour parler de ce qu'elle aime. Bien que j'ai l'habitude de boire du vin d'Alsace (un mari alsaco-lorrain ça aide !), j'ai eu l'impression de ne rien connaître du tout. Drôle et pédagogue, elle m'a appris plein de trucs sur l'art de déguster un vin. Merci à elle !

J'ai vraiment regretté de ne pas avoir pu assister à un atelier Bord Bia par le beau (mais jeune !) Donal Shekan car leurs produits étaient exquis : huîtres, moules, saumon fumé, boeuf et agneau de grande qualité. Peut-être l'année prochaine...

Contente d'avoir fait la connaissance de Davy et Marjorie, attachés de presse au sein de l'agence Thomas Marko et Associés pour le lapin de France. Je mets enfin un nom à celui qui m'envoie autant d'emails !

J'ai aussi découvert des pistaches délicieuses qui portent d'ailleurs bien leur nom : Wonderful Pistachios.

Eric Riethler, chef de cuisine représentant la marque Lesieur, m'a rempli mes sacs de produits que je ne manquerai pas de cuisiner : l'huile au sésame grillé a l'air pas mal du tout ! Merci à lui.

Pas l'occasion non plus de participer aux ateliers Milk Factory, très axés sur l'édition de livre, ni à ceux d'Isabelle Rozenbraun, photographe. Dommage ! L'année prochaine, je m'inscrirai vite avant que tout soit complet !

Qaunt à ma démo, j'y ai pris beaucoup de plaisir et plus encore au moment de la dégustation quand j'ai vu les visages ravis. C'est très agréable et le meilleur compliment qu'on puisse me faire. Je remercie encore l'élève qui me secondait, il a été plus qu'à la hauteur. Sans lui, j'aurais appréhendais ce moment alors que là, je me suis appuyée sur sa connaissance des lieux, du matériel... et tout s'est bien déroulé. D'ailleurs, tous les élèves ont été étonnants de dévotion pour nous autres. Attentifs, à notre service avec le sourire depuis l'aube jusqu'à très tard dans la nuit, ils ont été vraiment supers. Chapeau à eux !

Un excellent week-end donc qui m'a permis de revoir celles et ceux que je connaissais déjà "en vrai" et de faire la connaissance d'autres bloggeurs. Un vrai moment de partage, de convivialité et de gourmandise. Merci à Damien, aux chefs et à toute l'équipe pour cette initiative.

Pour poursuivre un peu l'hsitoire de ce week-end, d'autres bloggeurs racontent le Salon ici.

Et ma recette alors ? Vous le savez peut-être, bas-normande de naissance, j'ai un certain penchant pour la cuisine de ma région. Et c'est tout naturellement que j'ai choisi de présenter lors de ce salon un plat qui ferait la part belle aux produits locaux et, qui plus, artisanaux :

- l'andouille de Vire, fabriquée entièrement à la main à partir de l'estomac, de l’intestin grêle et du gros intestin de porc,

- le camembert avec AOC, préparé avec du lait cru de la région et moulé à la louche (à lire les excellents articles de Marie-Claire Frédéric au sujet des camemberts, ici, et ),

- et les pommes, des reinettes élevées au grand air bas-normand !

Merci à M. Asselot, la laiterie Réaux et à mes parents de m'avoir gentiment offert ces produits.

Tatin_normande____andouille_de_Vire__pommes_et_camembert__2_

tartes Tatin normandes : andouille de Vire, pommes et camembert de Normandie

Pour 4 personnes :

- de la pâte brisée maison réalisée avec 200g de farine, 100g de beurre demi-sel, 1 oeuf

- 2/3 pommes rustiques type clochard, cox, reinette

- 1/2 camembert de Normandie au lait cru

- 12 tranches (de 5 mm d’épaisseur) d’andouille de Vire

- 40g de sucre

- 20g de beurre demi-sel de Normandie

- 60g de crème fraiche de Normandie

- du 4 baies concassé

- 150g d’un mélange de jeunes pousses d’épinard, de laitue…

- cerfeuil, ciboulette

- 1 cs de vinaigre de cidre

- 3 cs d’huile de noisette

- Sel, poivre

Réaliser la pâte brisée en sablant d’abord la farine et le beurre. Ajouter l'oeuf battu. Mélanger sans trop pétrir. Si nécessaire, incoporer un peu d'eau froide. Laisser reposer 30 minutes au réfrigérateur.

Eplucher, évider et couper les pommes en 4.

Couper le demi camembert en 8 parts.

Retirer la peau de l’andouille et la tailler en rondelles d’environ 5 mm d’épaisseur (si ce n’est déjà fait).

Etaler la pâte brisée et la découper en 4 ronds à l’aide d’un emporte-pièce de 12 cm de diamètre.

Faire chauffer le sucre dans une poêle à fond épais  jusqu’à obtention d’un caramel.

Réchauffer la crème au micro-ondes ou sur feu doux.

Lorsqu’il atteint la couleur brune, décuire le caramel hors du feu en incorporant, petit à petit, le beurre.

Ajouter la crème chaude et bien mélanger avec une cuillère en bois. Poivrer.

Badigeonner 4 moules antiadhésifs de 10 cm de diamètre de caramel aux 4 baies.

Préchauffer le four à 200°.

Répartir, en les intercalant, les quartiers de pomme caramélisés et le camembert.

Disposer les rondelles d’andouille dessus.

Napper éventuellement de caramel aux 4 baies, puis recouvrir de pâte brisée.

Enfourner pour 15/20 minutes à four chaud (200°).

Pendant ce temps, passer la salade très rapidement sous l’eau. Essorer.

Préparer la vinaigrette : dissoudre le sel dans le vinaigre. Incorporer l’huile en fouettant, puis poivrer.

Au moment de servir, mélanger dans un saladier les jeunes pousses, le cerfeuil et la ciboulette. Assaisonner avec la vinaigrette.

Répartir la salade dans les assiettes.

Démouler les tartes Tatin et les disposer sur la salade. Décorer avec un peu de caramel aux 4 baies.

Servir aussitôt.

Cette Tatin normande se sert en entrée. Sans andouille, elle peut très bien être dégustée à la place du fromage.

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25 septembre 2009

Comment entrer en douceur dans l'automne ?

La pomme est sûrement le fruit le plus représentatif de Normandie.
Le plat que je vous propose aujourd'hui décline ce fruit sous plusieurs formes, laissant ainsi entrer dans sa composition le pommeau et le Calvados.
Il s'inspire de la célèbre préparation Vallée d'Auge, qui accomode de nombreuses volailles telles que la pintade, le poulet ou le lapin. Mais, pour aujourd'hui, c'est une canette de Barbarie qui passe à la casserole !

Cette petite volaille bien tendre est revenue dans du beurre avec des pommes puis flambée au Calvados et mijotée avec de la crème et du pommeau. Eh oui, vous avez bien lu : beurre et crème ! Je vous rappelle qu'il s'agit d'une recette normande et qu'il ne fallait donc pas vous attendre à y voir de l'huile d'olive ! Et puis, je vous assure que c'est délicieux comme ça et que vous n'êtes pas obligé de finir votre repas par une tarte normande !

Un plat très parfumé qui convient aussi bien pour un déjeuner en famille qu'entre amis.

canette___la_normande

Canette aux pommes et au pommeau

pour 4 personnes

- 1 canette parée et vidée

- 80g de beurre

- 4 càs de l'huile neutre (type pépins de raisin)

- 4 pommes rustiques

- 1 oignon

- 1 petit verre de Calvados

- 1 verre de pommeau

- 200g de crème fraiche

- sel, poivre

Eplucher et émincer l'oignon.

Eplucher et couper les pommes en 4.

Dans une cocotte en fonte, faire fondre la moitié du beurre et de l'huile.

Quand le mélange est bien chaud, qu'il vient tout juste d'arrêter de chanter, remettre 20g de beurre. Cet ajoût de beurre dans un beurre noisette stoppe la cuisson et évite que celui-ci noircisse.

Mettre alors la canette à dorer de tous côtés.

Verser le Calvados. Eteindre le feu (et la hotte) et flamber.

Retirer la canette et réserver.

Ajouter le reste de beurre et d'huile dans la cocotte.

Faire revenir l'oignon et les pommes à feu moyen.

Ajouter la canette, la crème et le pommeau. Saler et poivrer.

Laisser mijoter à feu moyen (il faut compter un quart d'heure par livre de volaille).

Retirer la canette. La découper.

Servir bien chaud avec la sauce aux pommes et une pôélée de champignons.

******************************

Pour un déjeuner de choc :

- kir normand (cidre et crème de cassis) et petits feuilletés chauds

- salade terre-mer ou tartare de saumon

- canette au pommes et au pommeau

- fromage

- millefeuille croustillant aux deux chocolats

- café et macarons d'automne

3 avril 2009

La sèche s'enivre de douceurs normandes

Mollusque pêché aux larges de la côte ouest du Cotentin, la seiche s'accomode volontiers de crème fraiche et de cidre.

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Retrouvez la recette de Seiche à la normande ici.

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23 février 2009

Veau et camembert font bon ménage

En Normandie, le veau se retrouve souvent sur nos tables. En escalope - à la crème, en rôti - avec des pommes, ou encore avec des petits légumes longuement mijotés dans la cocotte en fonte au coin du feu.

Un camembert commençant à se faire désirer dans le réfrigérateur a eu raison de son état ! Avec le filet de veau, il a su donner le meilleur de lui-même pour le bonheur de de nos papilles.

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Rôti de veau fondant au camembert

- 1 filet de veau d'1kg

- 1 oignon

- 1 camembert au lait cru

- 200g  de crème fraiche

- 30g de beurre

- sel, poivre

Eplucher et méincer l'oignon.

Dans une cocotte en fonte, faire fondre le beurre. Y faire revenir l'oignon et le rôti de veau sur toutes les faces. Saler, poivrer.

Réduire le feu.

Ajouter le camembert coupé en morceaux. Verser la crème et bien mélanger.

Couvrir et poursuivre la cuisson à feu doux une petite heure.

Servir avec des pommes de terre sautées, du riz ou des pâtes.

6 février 2009

Quand la tradition a du bon...

Je n'irai pas jusqu'à dire que ce délicieux plat appartient à la cuisine traditionnelle normande, car ça n'est pas vrai. N'empêche qu'il existe une petite table dans la Manche, à Trelly très exactement*, où l'on s'en régalait. Et ce grâce à son chef de l'époque, Pascal Bernou. Dans la recette originale, extraite d'un excellent livre Saveurs & terroirs de Normandie**, Pascal Bernou associe les joues de boeuf à des carottes et des navets et présente de la moelle dans une pomme taillée en forme d'os.

Pour ma part, proposant déjà une tarte aux pommes en dessert, j'ai préféré conserver l'os à moelle entier (qui n'est d'ailleurs pas sur la photo) et, à défaut de navets, j'ai accompagné ces joues de beouf de carottes, pommes de terre et rutabagas. C'est cette version que je vous donne ici.

A la lecture de cette recette, vous allez peut-être vous décourager. Certes la préparation est assez longue. Pour un déjeuner, on s'y prend la veille, on reprend le matin. Mais quel bonheur une fois à table ! Même mes enfants ont adoré, c'est pas peu dire...

 

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Joues de bœuf en daube

pour 4 personnes:

- 2 joues de bœuf de 500g chacune

- 1 pied de veau ou de porc coupé en deux

- 4 os à moelle de bœuf

- 3 càs d'huile d'arachide

- 3 x 25g de beurre

- 1 branche de céleri

- 2 poireaux

- 3 carottes

- 2 rutabagas

- 3 pommes de terre

- 2 oignons

- 3 gousses d'ail en chemise

- 1l de vin rouge (j'ai utilisé un Côtes de Blaye)

- 10 grains de poivre noir

- 1 bouquet garni

- 100g de gelée de groseille

- 25cl de vinaigre de vin

- 1 feuille de laurier

- sel

- quelques feuilles de persil plat

1. Commencer par la cuisson des joues de bœuf.

Dans une cocotte, faire revenir, à feu vif, les joues de bœuf avec 2 càs d'huile et 25 g de beurre pendant 3 à 4 minutes de chaque côté. Débarasser.

Eplucher, laver et couper 1 carotte en rondelles. Laver et couper en tornçons le céleri et les poireaux. Eplucher et hacher les oignons.

Dans la cocotte vide, faire revenir, à feu vif, tous ces légumes ainsi que l'ail avec 1 càs d'huile et 25g de beurre jusqu'à coloration.

Ajouter les joues de boeuf et le pied de porc, le bouquet garni, les grains de poivre et le vin rouge qui doit recouvrir l'ensemble.

Couvrir et laisser cuire à feu doux pendant 3 heures.

2. Poursuivre par la cuisson des légumes confits.

Eplucher, laver et couper en biseau les carottes, les pommes de terre et les rutabagas.

Dans un sauteuse, les faire revenir dans le beurre restant, pendant 2 à 3 minutes, à feu vif.

Les recouvrir d'eau, ajouter le laurier, du sel et poursuivre la cuisson sur feu doux jusqu'à complète absoption de l'eau (cela prend 20 bonnes minutes).

Retirer les pommes de terre dès qu'elles sont cuites (plus rapides à cuire que les carottes et les rutabagas) en piquant de temps en temps avec un couteau. Les ajouter en fin de cuisson, avant de servir, pour les réchauffer.

3. Cuire les os à moelle.

Préchauffer le four à 100°.

Déposer les os à moelle dans une casserole et les recouvrir d'eau froide.

Porter à ébulltion. Laisser cuire pendant 5 bonnes minutes (à voir en fonction de la grosseur des os - la moelle est cuite quand elle se détache bien des parois des os)).

Les égoutter sur du papier absorbant.

Emballer les os dans du papier aluminium et réserver au four.

4. Préparer la sauce.

Retirer les joues de boeuf de la cocotte. Les trancher et les réserver au four dans une feuille de papier aluminium.

Retirer le pied de porc et l'éplucher. Réserver les chairs.

Passer le jus de cuisson au chinois.

Dans une casserole, porter à ébulltion la gelée de groseille avec le vinaigre.

Ajouter le fond de vin et laisser réduire jusqu'à obtention d'une sauce sirupeuse. Saler et ajouter les chairs de pied de porc.

5. Dresser les assiettes.

Déposer trois tranches de joue de boeuf dans chaque assiette.

Poser un os à moelle. Décorer de persil plat.

Arranger quelques tronçons de légumes.

Napper de sauce et servir.

NB : Ce plat se réchauffe très bien dans la sauce, les joues déjà tranchées ou non.
Réchauffez les légumes à part, dans la sauteuse de cuisson. Veillez seulement à ajouter un peu d'eau dans la sauteuse contenant les légumes pour qu'ils n'accrochent pas.

 

* La verte Campagne - 50660 Trelly - voir le site du restaurant
Il semblerait qu'aujourd'hui cette auberge soit tenue par un couple d'Anglais et non plus par Pascal et Caroline Bernou.

** Saveurs & terroirs de Normandie, 100 recettes de terroir par les chefs, collection dirigée par Philippe Lamboley, édition Hachette, 1997.

21 février 2007

Ah quel délice !

Le lapin aux pruneaux fait partie de ces plats qui me rappellent inévitablement ma grand-mère. Une odeur qui embaume la maison, des couleurs qui éveillent les papilles, un mélange de pruneaux, de carottes et de cidre qui apporte une saveur sucrée à la chair du lapin, moelleuse et fondante... Hummm, rien que de l'écrire j'en ai l'eau à la bouche et une envie soudaine de tremper un morceau de pain dans la cocotte !

Ma grand-mère préparait son civet avec de l'eau ou du bouillon (c'est qu'à la campagne, on faisait attention aux dépenses et, alors que, depuis quelques années, on a tendance à cuisiner ces plats mijotés traditionnels au vin, beaucoup d'entre eux étaient préparés à l'eau). Pour ma part, j'ai choisi de le faire au cidre, pour gagner en saveurs, parce que, contrairement à elle, je n'ai ni lapin de ma production, ni carottes de mon jardin.

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Lapin aux pruneaux

- 1 lapin

- 200g de lard fumé

- 1 gros oignon

- une dizaine de pruneaux

- 3 carottes (ou, au moins 2 par personne, si vous décidez de ne pas ajouter de légumes en accompagnement)

- 50 cl de cidre brut ou bouché de Normandie

- 2 cuillères à soupe de farine

- un bouquet garni

- un peu d'huile

- 50g de beurre

- sel, poivre

Découper le lapin en morceaux.

Eplucher et émincer l'oignon. Eplucher et détailler en rondelles les carottes.

Détailler le lard en lardons.

Dans une cocotte, faire fondre la matière grasse. Y faire colorer le lapin de tout côté. Retirer et réserver.

Faire revenir les lardons, l'oignon et les carottes. Remettre le lapin.

Saler, poivrer. Singer la viande (saupoudrer de farine). Recouvrir de cidre.

Ajouter les pruneaux (dénoyauités ou non) et le bouquet garni.

Laisser mijoter 1 bonne heure et demi (un couteau doit transpercer les carottes) et déguster.

8 novembre 2006

Pommes au four et bourdelots....

Spécialité de Normandie, le bourdelot est simple et rapide à préparer, idéal à réaliser avec les enfants et délicieux à la fin d'un repas léger ou d'un goûter. Il existe de nombreuses variantes en fonction des régions et des recettes de famille. Mais toutes vous séduiront par l'alliance entre le fondant de la pomme cuite, le moelleux, le sucré, le croustillant de la pâte... C'est la saison des pommes et celles des fêtes à l'honneur de ce dessert en Normandie. Chosissez des variétés rustiques, ne lésinez pas sur la qualité de vos ingrédients : vous ne regretterez pas !

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les bourdelots

- 4 pommes

- 250g de pâte à pain, brisée ou, éventuellement, feuilletée

- 4 grosses noix de beurre

- 4 cuillères de sucre

- 1 jaune d'oeuf

- de la crème fraiche épaisse

Préchauffer le four à 200°.

Etaler la pâte pas trop fine, en carré ou rectangle.

Laver et évider les pommes, en les conservant entières et avec la peau.

Poser un fruit sur la pâte. Couper celle-ci en un carré suffisamment grand pour recouvrir la pomme.

Remplir le creux de la pomme de beurre et de sucre. Refermer la pâte en ramenant les 4 coins sur le dessus de la pomme. Bien souder et dorer à l'oeuf.

Procéder de même avec les 3 autres pommes.

Enfourner à four chaud 20 minutes. Baisser éventuellement le four à 160° si le dessus dore de trop.

Déguster tiède (c'est meilleur !) tel quel ou avec de la crème fraiche.

1 avril 2006

Quand le veau s'amourache de l'andouille...

... Cela donne de bons résultats : une viande parfumée et légèrement fumée, rehaussée par une sauce au bon goût de pommes.

Noix de veau aux pommes et à l'andouille de Vire

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pour 6 personnes :

- 1 rôti de veau de 1,200 kg

- 6/8 tranches d'andouille de Vire

- 6/8 tranches de pommes rustiques

- 150g de poitrine fumée soit 10 tranches

- beurre

- sel, poivre

Ouvrir le rôti. Y introduire l'andouille et les pommes en alternance. Saler, poivrer.

Refermer. Entourer le rôti de tranches de lard.

A ce stade, ou vous choisissez la version classique, à savoir :

1) ficeler le rôti et le déposer dans un plat avec quelques noisettes de beurre, du sel, du poivre et un peu d'eau. L'enfourner à four chaud (180°) pendant 30 bonnes minutes.

2) Ou la version de Mercotte : emballer le rôti dans du film alimentaire très serré. Le déposer dans le panier à vapeur de la cocotte-minute et le faire cuire 20 minutes. Laisser refroidir et ôter le film.

3) Ou bien, vous faites, comme moi, un mix des deux méthodes : emballer le rôti
dans du film alimentaire très serré. Le déposer dans le panier à vapeur de la cocotte-minute et le faire cuire 10 minutes. Oter le film et ficeler le rôti. Le déposer dans un plat à four et réserver jusqu'au lendemain au réfrigérateur. Le lendemain, ajouter un peu de beurre et d'eau dans le plat et faire cuire le rôti à four chaud, 20 bonnes minutes.

Préparer une sauce au pommeau et y incorporer un peu du jus de cuisson de la viande.

Verdict : la cuisson à la vapeur ne m'a pas vraiment satisfaite, le veau ayant rendu beaucoup d'eau (que j'ai récupéré et versé dans le plat à four. Cela dit, malgré une cuisson un peu juste, le résultat était assez satisfaisant au goût, nettement moins à la présentation : j'étais loin d'une belle assiette comme Mercotte ! La prochaine fois, je pense que j'opterai pour la cuisson au four.

Découvrez le reste du repas ici !

20 février 2006

la Normandie à l'honneur

Comme vous l'avez peut-être constaté, L'Univers de Mag propose désormais une rubrique "cuisine normande".

L'occasion, pour moi, de vous faire découvrir une région, la mienne, à travers sa cuisine, ses produits et, pourquoi pas, ses restaurateurs.
La Normandie, ou devrais-je dire les Normandies, offre un paysage d'une étonnante variété, que ce soit sur le plan historique, linguistique (et là c'est la dialectologue qui vous parle), culturelle, géographique... ou encore gastronomique.

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Du Tréport au Mont Saint-Michel, vous traversez en effet, d'un point de vue administratif, 5 départements (la Seine-Maritime, l'Eure, l'Orne, le Calvados et la Manche) et 2 régions (la Haute-Normandie et la Basse-Normandie), mais aussi une foule de paysages et de "pays", entre mer et terre :

- plus au nord, la Côte d'Albâtre aux innombrables falaises, le Pays de Caux, la Vallée de la Bresles, le Pays de Bray, la Vallée de la Seine (avec Rouen),

- le Pays du Vexin normand, le Pays d'Evreux, le Pays d'Avre et d'Iton (Verneuil sur Avre), le Pays d'Ouche, les Vallées de Risle et de Charentonne, le Parc Naturel Régional des Boucles de la Seine Normande (avec, entre autres, le Marais Vernier et le Pays du Roumois),

- le Pays d'Auge, à la fois en Haute et Basse-Normandie, partagé entre l'Eure et l'Orne, le plus connu, parce qu'à lui seul, il a fait la réputation de la Normadie et l'a inscrite comme une région aux chaumières entourées de vergers de pommiers où paissent des vaches !

- et, plus à l'est, le Perche, à l'extrémité de la Normandie, à cheval sur l'Eure-et-Loir, normand d'un point de vue administratif, mais tellement à part pour le reste

- en remontant vers les côtes, le Pays d'Argentan, les forêts de l'Orne (Parc régional Maine-Normandie), la Suisse normande, le Bocage virois, le Bessin (Bayeux), 

- sur le littoral bas-normand, la Côte fleurie (avec Deauville), les Côtes de Nacre et du Bessin, célèbres pour y avoir vu le débarquement un certain 6 juin 1944,

- et, enfin, le Cotentin qui correspond au département de la Manche, où se succèdent falaises sauvages, grandes plages de sable fin, grèves au sol mouvant (dont celle du Mont-Saint-Michel), et dans ses terres, landes, marais (de Carentan) et prairies entourées de haies vives, si typiques des bocages.

D'une telle diversité jaillit une profusion de produits : les richesses de la mer et des rivières (saumon, sole, huîtres, moules...), celles des  vergers (pommes, poires et produits cidricoles),  des champs et des prés-salés (veaux, agneaux, carottes, pommes-de-terre...), des fermes (volaille, lait, crème et fromages).

De l'entrée au dessert, la Normandie offre des repas complets ! Vous comprenez pourquoi la cuisine normande est si gourmande !

Pour en savoir plus, comité regional de tourisme de Normandie. (photos extraites du site)

19 février 2006

Une sauce aux saveurs normandes

Dans l'imaginaire commun, la Normandie évoque immanquablement les vaches, les maisons à colombages et les vergers de pommiers. Belle image d'Epinal !, mais somme toute assez réductrice des nombreux paysages de cette belle région. Pourtant, il faut bien l'avouer : la pomme est indissociable des saveurs normandes. Fruit à croquer, accompagnement ou dessert, elle se décline indéfiniment, mais fait aussi le bonheur des amateurs de cidre, de calvados ou encore de pommeau.

pommeaubPur fruit du terroir, le pommeau est un alcool muté, tout comme le pineau des Charentes, le floc de Gascogne ou le macvin du Jura. Il est obtenu par mélange (qu'on appelle "mutation") de moût de pommes à cidre et de calvados. Vieilli en fût de chêne pendant une année, il tire 16 à 18° d'alcool.

Servi frais mais non glacé, le pommeau est un excellent apéritif. Il se marie aussi très bien avec les desserts aux pommes ou certains fromages, comme le roquefort. En cuisine, il fait merveille dans les sauces et bon nombre de toques normandes l'ont adopté pour accompagner du veau, des volailles... Dans les chaumières, il est également courant d'utiliser le pommeau là où d'autres mettraient du calvados.

Sauce veloutée au pommeau

pour 4 personnes :

- 1 oignon

- 50g de beurre

- 50g de farine

- 25 cl de bouillon de poule ou de boeuf

- 1 petit verre de pommeau

- sel, poivre

Préparer un roux blond. Faire revenir l'oignon finement émincé dans le beurre fondu. Verser la farine d'un coup en remuant vivement avec une cuillère en bois, tout en laissant mijoter à feu doux.

Lorsqu'il prend une couleur dorée, verser le bouillon chaud et bien mélanger. Saler, poivrer si nécessaire. Laisser épaissir sur feu doux 10 minutes, puis verser le pommeau. Mélanger de nouveau.

Servir avec une escalope de veau, une côte de porc, du jambon braisé...

2 février 2006

C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes...

Son bouillon, associé simplement à des petites pâtes ou, plus gourmand, à des ravioles, réchauffe nos soirées d'hiver ou transforme une fondue d'oignons en une soupe revigorante après une nuit de fête. Sa chair, tendre et délicate, nappée d'une belle sauce blanche et accompagnée de carottes, navets, poireaux et riz nous ramène en enfance avec enchantement. C'est que la poule au pot (cousine du pot-au-feu) ou la poule au blanc (variante à la sauce blanche) est un plat simple, rustique, où rien ne se perd, tout se mange. Elle plaît à tous, surtout aux enfants !

Grâce à l'autocuiseur, j'ai opté il y a quelques années pour une recette simple et très rapide, qui permet aux femmes préssées et débordées que nous sommes, de ne pas se priver pour autant d'un tel plat. On peut le préparer la veille afin de dégraisser le bouillon. Je vous livre ma recette de ce pas.

poule_au_pot_0051

 

Poule au blanc

pour 4 personnes :

- 1 poule

- 5 ou 6 carottes

- 1 poireau

- 3 ou 4 navets et/ou rutabagas

- 1 oignons piqués de deux clous de girofle

- du thym et du laurier

- sel, poivre

pour la sauce blanche :

- 50g de beurre

- 40g de farine

- 1/2 litre de bouillon de cuisson dégraissé

- 3 bonnes cuillères à soupe de crème fraiche

poule_au_pot_002Laver et éplucher les légumes.

Couper les carottes en deux.

Diviser le blanc et le vert du poireau.

Enrouler le bouquet garni du vert de poireau.

Déposer tous les ingrédients dans la cocotte. Recouvrir d'eau.

Fermer la cocotte-minute et laisser cuire 45 minutes à partir du sifflement (s'il s'agit d'une poule fermière, 30 minutes seulement pour les autres) à petits bouillons.

Une fois la poule cuite, laisser refroidir.

Le lendemain,

ôter à l'écumoire la couche de graisse qui s'est formée à la surface du bouillon.

Séparer le bouillon de la volaille et des légumes, à l'aide d'une passoire.

Passer le bouillon à travers un torchon pour éliminer toutes les impuretés.

Redéposer la poule et les légumes dans le bouillon filtré et dégraissé. Réchauffer l'ensemble.

Pendant ce temps, préparer la sauce. Faire fondre le beurre dans une casserole.

Ajouter la farine en mélangeant bien et laisser cuire à feu doux quelques minutes.

Prélever 1/2 litre de bouillon. L'ajouter petit à petit sur le roux tout en mélangeant bien pour éviter les grumeaux. Laisser cuire quelques minutes.

Incorporer la crème fraiche à la sauce, rectifier l'assaisonnement.

Sortir la poule de la cocotte. La découper en morceaux et les disposer sur le plat de service bien chaud.

Ajouter les légumes de cuisson. Servir avec la sauce blanche.

Ce plat s'accommode très bien d'un riz pilaf, également préparé avec le bouillon.

NB : Vous pouvez aussi opter pour une sauce suprême en ajoutant un jaune d'oeuf battu dans la sauce blanche en fin de cuisson, hors du feu.

25 novembre 2005

Encore un parfum de Normandie...

Quel Normand ne connaît pas le soufflé normand ? Cette spécialité normande élaborée par ses pâtissiers, aux pommes cuites et flambées au calvados, sur un fond de pâte feuilletée, recouvertes d'une crème, si délicate, si légère et si parfumée !

souffl__normand_de_pierre_bureau_caen
ici le soufflé normand de Pierre Bureau, pâtisserie le Saint-Honoré à Caen

Bien sûr,n je n'en connais pas les secrets, mais le délice aux cerises de Mercotte m'a immédiatement fait pensé à ce dessert. Me voilà donc partie dans l'élaboration de ce dessert.

souffl__normand_001

Tarte soufflée aux pommes

- 1 pâte feuilletée

- 5 pommes

-pour le caramel :

- du sucre

- de l'eau

- du beurre

pour la crème :

- 2 oeufs

- 100g de sucre + 1 cuillère

Préparer une tarte renversée  comme celle-ci.

Pendant la cuisson de la tarte, préparer la crème.

Battre deux jaunes d'oeufs avec 40g de sucre. Battre 2 blancs en neige bien ferme. Y incorporer 60g de sucre.

Mélanger les deux préparations avec délicatesse.

A la sortie du four, démouler la tarte et la remettre, pommes visibles, dans la tourtière. Recouvrir de la crème.

Au moment de servir, saupoudrer de sucre et faire dorer au chalumeau.

Mon avis : C'est très beau, ça a l'allure d'un soufflé normand (quoique !) mais ça n'y ressemble pas du tout ! Autant dire plutôt que ce soufflé a le goût d'une tarte aux pommes meringuées, tout simplement !

En fait, j'ai repensé après coup, que le soufflé normand est recouvert d'une crème Chiboust, crème pâtissière additionnée d'une meringue italienne. Donc rien à voir ! A moi maintenant de trouver la recette exacte de cette fameuse crème.

19 septembre 2005

J'irai revoir ma Normandie...

En Normandie, l'automne fleure bon la pomme. Et même si j'ai un peu d'avance, les journées fraiches mais ensoleillées me rappellent inévitablement ces après-midis où mes grands-parents partaient dans les plans de pommiers récolter les fruits qui rempliraient leurs verres le reste de l'année. Ce breuvage au parfum si particulier, au goût fruité et légèrement âpre, reconnaissable parmi tous : le cidre.

Pour nous, enfants, c'était aussi la saison des tartes aux pommes et des bourdelots, délices de nos goûters, qui changeaient selon chaque famille, chacune ayant son coup de main et sa tradition. Pour les unes, la tarte était en pâte feuilletée, d'autres la préféraient en pâte brisée sucrée. J'avoue que j'ai un faible pour la pâte sablée. Quant à la garniture, les unes ne mettaient que des pommes coupées grossièrement en 4 ou encore en fines lamelles et rangées avec justesse sur le fond de tarte. D'autres recouvraient d'abord cette pâte d'une compote de pommes maison, bien sûr. La majorité ajoutait en fin de cuisson une couche de gelée (de pommes) afin de lui donner un aspect brillant très apétissant.

Est-ce parce que je suis mariée à un alsaco-lorrain, est-ce parce que je subis la mode culinaire que, pour ma part, j'ai fini par adopter une recette plus élaborée, à base de crème fraiche, d'oeufs, d'amandes et de calvados ? Toujours est-il que cette tarte, normande ou pas, est généreusement parfumée et me rappelle indéniablement ma Normandie natale... A la pâte sablée, voilà une tarte généreuse et gourmande (roborative diront certains), idéale au goûter, à la pâte feuilletée, une version plus "légère", raisonnable à la fin du repas. A vous de voir !

tarte aux pommes normande 002

Tarte aux pommes normande

Pour la pâte feuilletée, voir ici (clic)

ou pour la pâte sablée :

- 1 œuf

- 200g de farine

- 100g de sucre en poudre

- 100g de beurre

- 1 pincée de sel

Pour la garniture :

- 1 kg de pommes

- 2 œufs

- 200 g de crème crue, fraîche (c'est-à-dire pasteurisée épaisse) ou 20 cl de crème fleurette (c'est-à-dire pasteurisée liquide)

- 100 g de sucre en poudre

- 50 g d’amandes en poudre

- ½ verre à liqueur de calvados

- quelques amandes effilées

Commencer par la pâte.

Dans une terrine, battre l’œuf à la fourchette. Ajouter le sel et le sucre. Mélanger avec une spatule en bois jusqu’à ce que cela devienne mousseux.

Ajouter d’un coup la farine et mélangez l’ensemble grossièrement à la spatule.

Effriter la pâte entre ses doigts jusqu’à obtention du sable. Incorporer le beurre en petits morceaux et la pétrir. La pâte ne doit plus coller aux mains (sinon ajouter un peu de farine).

L'étaler sur le plan de travail fariné puis la déposer (attention ! ça casse) dans votre moule. La piquer à la fourchette.

Préchauffer le four à 220° (position classique c'est-à-dire soles du haut et du bas).

Peler et épépiner les pommes. Les couper en lamelle assez épaisses. Les ranger sur la pâte en les faisant légèrement se chevaucher. Réserver.

Dans une jatte, battre les œufs. Y ajouter le sucre, puis l’amande en poudre, la crème fraîche et le calvados.

Verser l’appareil sur les pommes. Parsemer d’amandes effilées.

Mettre à cuire à four chaud sur la grille du bas du four (comme ça la pâte cuit cirrectement et les pommes ne crament pas !) pendant 25 mn.

Se déguste tiède ou froide, éventuellement flambée au calvados.

NB : le repos de la pâte est facultatif sauf s’il fait chaud et qu’elle est collante.

25 avril 2005

Saveurs de la mer et du jardin...

Ce soir, c'est décidé, je me lance dans la sole ! J'ai fait levé les filets par le poissonnier (d'ailleurs lamentablement fait !) afin de les accomoder à la normande. Mais bon, encore une fois, faute de temps, il va falloir que je simplifie.

Pour ce plat de soles à ma façon, je réunis les ingrédients pour la traditionnelle photo :

Sole___ma_fa_on_004

 

- des filets de soles

- quelques belles crevettes

- une petite boîte champignons de Paris en lamelles (le meiux, c'est quand même du frais)

- de la crème fraîche

- du jus de citron

- du beurre au gros sel de Guérande

- une échalote

- du fumet de poisson

- du sel et du poivre

Je commence par éplucher et émincer l'échalotte et la fais revenir dans une sauteuse, avec le beurre. J'y ajoute les champignons et laisse fredonner jusqu'à coloration.

Pendant ce temps, je débarasse les crevettes de leur cartilage, tête et queue et les dépose sur le mélange champignons/échalotte.

sole___ma_fa_on_007

J'ajoute les filets de sole dans la sauteuse. Je saupoudre de fumet, sale, poivre, verse la crème et le citron.

sole___ma_fa_on_008

Je recouvre et laisse mijoter 15/20 minutes à feu doux.

 

 

Pendant ce temps, je prépare les timbales de courgettes.

Je démoule chaque ramequin sur une assiette et accompagne avec les filets de sole, les crevettes, les champignons et la sauce.

'Y a plus qu'à déguster !

 

Sole___ma_fa_on_009

Verdict : selon mon mari, pour la sole, "c'est du gachis". C'est, d'après lui, bien meilleur de faire simplement revenir les filets de sole dans de la matière grasse et de la servir juste avec un filet de citron. Bon, eh bien, ça sera pour la prochaine fois !

En revanche, mon petit garçon et moi-même avons bien aimé. Seuls bémols : les filets étaient très mal levés (arêtes...) et cela nageait un peu trop dans la sauce.

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